Hermann Geiger entre, encore jeune, dans la plus belle légende valaisanne. Ces mots sont ceux du «Nouvelliste» il y a exactement cinquante ans lorsque celui qu’on surnommait le pilote des glaciers, dans le cockpit de son Piper, percute un planeur qui se trouve au-dessus de lui. L’homme aux 15 000 atterrissages sur des glaciers et aux 4000 opérations de sauvetage tombe: 25 mètres de chute libre sur la piste de l’aérodrome de Sion. Bruno Bagnoud, avec qui Geiger avait fondé Air-Glaciers un an auparavant, se souvient de l’avoir transporté à l’hôpital en hélicoptère. Rien n’y fera. «C’était un grand choc, les gens n’y croyaient pas», lâche-t-il.
Trouver sa place dans l’histoire
Cinquante ans après, une rue de Sion porte son nom. La fresque de son visage orne un immeuble et on ne saurait rester insensible aux traits de gentleman charmeur qui se confondraient assez aisément avec ceux d’un célèbre...