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Un an après l'attentat de Ouagadougou, parole aux proches des victimes valaisannes

Les familles et amis de Georgie Lamon et de Jean-Noël Rey, qui sont morts sous les balles des terroristes au Burkina Faso le 15 janvier 2016, peinent à se remettre de ces deuils. Ils racontent.

14 janv. 2017, 12:01
Jean-Noël Rey et Georgie Lamon juste avant l'attentat au Burkina Faso.

Un an après l'attentat de Ouagadougou qui a fait trente morts, dont les deux Valaisans Georgie Lamon et Jean-Noël Rey, l’émotion est encore vive chez les proches des victimes du canton. David Bagnoud, le neveu et filleul de Georgie Lamon, ne cache pas que le vide laissé par son oncle est immense. «Parfois, je me surprends à attendre qu’il toque à la fenêtre de mon bureau à la commune, comme il le faisait chaque fois qu’il passait devant le bâtiment», souligne celui qui est aussi président de Lens. Il partageait d'ailleurs beaucoup avec Georgie Lamon. Tous deux étaient passionnés de chevaux et de politique notamment. «On n’était pas du même parti, alors parfois on avait des discussions animées. Cela me manque de ne plus pouvoir lui parler. Ses fax après les assembles primaires me manquent aussi», confie David Bagnoud. Et d’ajouter, avec une sincérité désarmante, ne pas savoir s’il a vraiment fait son deuil. «Les trois premières semaines, j'ai tenu le coup pour ne pas pleurer. Il aurait voulu que j'assure. Je l'ai fait pour lui. Mais il faudra bien qu’un jour, le chagrin sorte.»

Deux fortes personnalités qui manquent

Le vide est d’autant plus grand que Georgie Lamon occupait une large place dans son village natal de Lens. Il était présent dans  les sociétés locales, s’intéressait à tout, défendait le patrimoine du lieu. «Même physiquement,c'était une force de la nature, du haut de ses deux mètres. Et puis, il habitait au centre du village. C’est difficile de se dire qu’il est parti définitivement», ajoute David Bagnoud.

Même sentiment pour les proches de Jean-Noël Rey. "Cela me paraît toujours un peu irréel", confie François Praz, l'un de ses proches amis.

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