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Le vélo fait la quasi-unanimité chez les partis

Verts, le PSVr, le PLR, PDCVr, Centre gauche – PCS et RCV sont unis au niveau valaisan comme national pour dire oui à la «votation vélo» le 23 septembre prochain. Leurs maîtres-mots: sécurité, tourisme et santé.

05 sept. 2018, 12:41
Florian Chappot (PS), Jean-Marie Bornet (RCV), Marianne Maret (PDC), Stéphane Ganzer (PLR), Lucien Barras (Les Verts) et Annick Clerc Bérod (Centre gauche - PCS) ont enfourché leur vélo sur la passerelle de Vissigen, à Sion, ce mercredi 5 septembre.

«Même ceux qui n’aiment pas les vélos ont intérêt à voter oui le 23 septembre: avec plus d’aménagement cyclables, tous les usagers auront davantage la paix…» Enfourchant son vélo, le président PLR de Veyras Stéphane Ganzer affiche un sourire relativement confiant ce mardi matin. À l’image d’ailleurs de ses cinq consœurs et confrères des principaux partis valaisans, regroupés derrière le oui à la votation vélo, soumise au peuple le 23 septembre prochain.

Pour rappel, l’objet, présenté par le Conseil fédéral, accepté par les Chambres et défendu par tous les partis à l’exception de l’UDC, charge la Confédération de soutenir et de coordonner les mesures cantonales et communales en faveur des pistes cyclables, lesquelles seraient mentionnées dans la Constitution au même titre que les chemins de randonnée pédestre.

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En conférence de presse interpartis ce mardi à Sion, tous ont souligné «l’importance de repenser les principes de mobilité», selon les mots employés par la députée PDC Marianne Maret. «Ne pas tenir compte du vélo serait manquer de vision.» De vision touristique, notamment, selon Stéphane Ganzer, qui voit le vélo comme «le challenger du ski pour le tourisme de masse».

Pour le tourisme et une pratique quotidienne sécurisée

Mais pas que. «La stratégie cantonale est touristique, mais elle doit être également dirigée vers la pratique du vélo au quotidien», insiste le conseiller communal socialiste sédunois Florian Chappot. «Il doit y avoir un changement de culture, il faut penser aux cycles lorsque l’on réalise des infrastructures routières.»

Coprésident du Rassemblement citoyen Valais, Jean-Marie Bornet abonde: «Le Valais est très bon en termes d’éducation routière, mais souffre d’un manque d’infrastructures adaptées à la pratique du vélo et d’un manque de coordination entre les instances cantonales, communales et associatives.» «La sécurité, c’est la clé», enchaîne le Vert Lucien Barras. «Actuellement, on ne peut pas lancer sereinement dans le trafic un cycliste peu ou pas expérimenté. Le vélo doit pouvoir trouver sa place en partage avec les autres usagers.»

Bienfaits pour la santé

Tous ont également souligné les bénéfices du vélo en termes de santé. «Ce d’autant que le vélo à assistance électrique, en plein boum en Valais comme ailleurs, peut s’adapter à tout type de parcours et d’effort», s’est réjouie la députée du Centre gauche – PCS Annick Clerc Bérod.  

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