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Tourisme d’été, comment les communes aident les remontées mécaniques?

Les remontées mécaniques de Nendaz-Veysonnaz (NVRM) ont demandé des garanties de déficit aux deux communes pour ouvrir plus longtemps les installations durant l’été. Ailleurs en Valais, les collectivités publiques contribuent à travers les offices du tourisme et les taxes de séjour.

09 mai 2021, 18:00
Si Nendaz et Veysonnaz vivent le même été qu'en 2020, il est peu probable qu'elles doivent combler un éventuel déficit.

Les communes de Nendaz et de Veysonnaz risquent de payer les remontées mécaniques pour une ouverture prolongée en été. Elles ont accepté d’offrir une garantie de déficit à NVRM à hauteur de 65 000 francs pour Nendaz et de 45 000 francs pour Veysonnaz. En contrepartie, les installations ouvriront trente-deux jours de plus en été.

Pour aboutir à cet accord, la négociation semble avoir été douloureuse. Le 23 avril, Rhône FM en faisait l’écho. A ce moment-là, seule Nendaz avait accepté et Jean-Marie Fournier, administrateur délégué des remontées mécaniques, annonçait que Veysonnaz ne bénéficierait pas de l’ouverture prolongée.

L’homme fort de NVRM affirmait que la pratique était courante: «Les communes de Bagnes, Anniviers, Montana et j’en passe le font pour leurs propres remontées. Elles participent aux déficits que génère une exploitation estivale.»

Si ces communes ont bien des accords avec les sociétés, ce n’est pas sous forme de garantie de...

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