Coronavirus: la situation s’améliore en Valais
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18.01.2021 18:04 CoronavirusMaladies L’arrivée en force du printemps pousse à prendre l’air. Mais le déconfinement ne doit pas inciter à baisser la garde par rapport aux tiques: le nombre de consultations a plus que doublé en Suisse.
«Il n’y a pas de raison de faire moins attention, il faut rester vigilant.» C’est le message de Nicolas Troillet, chef du Service des maladies infectieuses à l’Hôpital du Valais.
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Deux mois de semi-confinement ont aiguisé les ardeurs printanières: depuis quelques jours, les Suisses goûtent au grand air à quelque chose qui ressemble à une liberté retrouvée. Mais si les chaleurs de ce printemps ont une saveur particulière, elles ne doivent pas faire oublier que les tiques, elles aussi, sont sorties de leur hiver et trustent littéralement les lisières de forêts, les sous-bois et les hautes herbes sur les bords des cours d’eau jusqu’à une altitude de 1500 mètres, voire au-delà avec le réchauffement climatique.
Et les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique sont là pour illustrer la tendance: le 12 mai, la Suisse avait recensé 32 cas d’encéphalite à tiques – maladie à déclaration obligatoire –, contre 17 à la même période en 2019 et 20 en 2018. Le nombre de consultations pour des piqûres de tiques a, lui, plus que doublé par rapport à la moyenne de ces douze dernières années (moins de 2000 / plus de 5000).
«Nous savons qu’il y a depuis quelques saisons une augmentation des cas d’encéphalite à tiques, ce qui a poussé la Confédération à recommander la vaccination à une plus large échelle, notamment pour toute personne fréquentant les zones à risque pour ses activités professionnelles ou de loisirs», rappelle Nicolas Troillet.
En février dernier, le Conseil d’Etat valaisan autorisait la vaccination par les pharmaciens certifiés. Depuis 2010, le canton a connu annuellement moins de quatre cas d’encéphalite à tiques, maladie pouvant déboucher sur des troubles neurologiques graves. Un cas a été relevé à l’Hôpital du Valais en ce début de saison des tiques, qui dure généralement d’avril à octobre.
La maladie est mortelle dans environ 1% des cas avec symptômes neurologiques, selon l’OFSP, qui précise qu’«une atteinte du système nerveux central se manifeste chez 5 à 15% des malades par des symptômes tels que maux de tête, sensibilité excessive à la lumière, vertiges ainsi que troubles de la concentration et de la marche». «Il n’y a pas eu de décès dû à l’encéphalite à tiques en Valais à notre connaissance», nous expliquait Nicolas Troillet en février dernier.
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Les tiques transmettent plus souvent la borréliose ou maladie de Lyme, pour laquelle il n’existe pas de vaccin, mais qui peut être traitée par antibiotiques. Elle se manifeste par un érythème migrant, à savoir une rougeur «en anneau» et peut évoluer, si non traitée précocement, vers des symptômes tels que la fatigue, les douleurs articulaires et les maux de tête qui peuvent persister pendant plusieurs semaines ou mois après la fin du traitement.
Les précautions à prendre avant, pendant et après
Les recommandations liées aux tiques ne varient pas: porter des vêtements longs et clairs et utiliser des sprays répulsifs anti-tiques. De retour chez soi, il est fortement conseillé d’inspecter minutieusement chaque partie de son corps et ses vêtements. Chez les adultes, les tiques privilégient le pli du genou, les aines, les aisselles; chez les enfants, la tête, le cuir chevelu et le cou.
Si une tique est présente, il faut immédiatement l’enlever avec une pince à épiler ou une pince spéciale, puis désinfecter. Il convient ensuite d’observer la zone dans les jours qui suivent.
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