1995, la guerre fait rage en Bosnie. La pièce s’ouvre sur une offensive de l’armée contre un petit village musulman. Un jeune homme tombe. À l’hôpital de la Croix-Rouge, le médecin chef juge que son cas n’est pas prioritaire. À ses côtés, une jeune soignante du CICR ne peut se résoudre à l’abandonner à son sort. Tiraillée entre idéalisme et désespoir, elle tente de garder la tête froide, tout en devant faire face au désarroi de la mère et la sœur du blessé.
Dès les premières minutes, le ton de la pièce «La Croix-Rouge» est donné. «Il s’agit d’une scène de tri, comme il s’en passe souvent sur le terrain. C’est très difficile à vivre, mais c’est une étape obligatoire face à un grand nombre de blessés», se souvient Marco Altherr, ex-délégué au CICR. Avec sa femme Patricia, ils ont œuvré plus de vingt ans au service de la Croix-Rouge...