Des employés payés pour rien, ou presque, des clients déçus et un gros manque à gagner. Le bilan de la tempête Ciara est lourd pour les stations de ski. Seules quelques-unes ont pu ouvrir, partiellement, lundi et mardi. «Le vent est le pire des scénarios. S’il y a trop de neige ou du danger d’avalanche, nous pouvons ouvrir en travaillant plus. Mais là, on ne peut rien faire», explique avec amertume le directeur de Télévercorin, Fred Glassey.
Dans ce cas, les employés sont mobilisés une partie de la journée: «On navigue à vue. Seule l’observation nous permet de décider s’il faut fermer.»
Pour l’ensemble des sociétés de remontées mécaniques du Valais, le déficit est estimé entre 2,5 et 3 millions, selon un reportage de la RTS. Ces montants sont imposants, mais doivent être relativisés. L’industrie du...