Lundi, la Caisse de compensation a lancé un appel à la prudence. Des "personnes mal intentionnnées" font des appels téléphoniques en se faisant passer pour ses collaborateurs, pouvait-on lire dans un communiqué de presse.
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Mais quelles étaient les intentions de ces "personnes mal intentionnées"? Lundi, la Caisse de compensation n'en avait aucune idée. La police cantonale non plus. On en sait plus désormais.
Elle a accepté le rendez-vous
Une Valaisanne, qui avait reçu ce genre d'appel avant de découvrir la mise en garde de la Caisse de compensation, a maintenu le rendez-vous qui lui avait été proposé, tout en alertant la police cantonale.
Jeudi, elle a donc reçu chez elle la personne qui l'avait appelé, sans lui laisser toutefois le loisir de franchir le seuil de sa porte. Elle raconte: "Il s'agit en fait d'une courtière venant de Lausanne." En d'autres termes, on voulait simplement lui vendre une assurance, en évoquant au téléphone la possibilité d'obtenir une aide pour toucher des subventions pour la caisse maladie.
"Je sais maintenant que c'est la Caisse de compensation qui communique avec les personnes qui ont droit aux subventions. Je l'ai dit à la courtière qui m'a répondu que la procédure n'est pas la même dans tous les cantons."
Notre interlocutrice est un peu déçue. Si elle n'a subi aucun préjudice en acceptant ce rendez-vous pour le moins particulier, elle n'a pas obtenu que les auteurs de ces appels déplacés soient remis à l'ordre par la police, puisqu'il n'y a pas vraiment eu d'infraction.