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Taxe au sac: comment les usines d’incinération valaisannes font face à la diminution du volume des ordures

En Valais, la taxe au sac a fait reculer le volume des ordures ménagères de 32%. De quoi mettre en péril la rentabilité des usines d’incinération? Enquête.

27 mai 2019, 17:30
En 2018, le grand four de la SATOM a brûlé 160 000 tonnes d'ordures. Celui de l'UTO, 56 000.

La taxe au sac tuera-t-elle les usines d’incinération? Sans contester le principe écologique du pollueur-payeur, la question se pose pour les sociétés qui génèrent de l’argent en brûlant nos ordures. Car qui dit moins de déchets, dit une rentabilité moindre pour les grands fours. Et potentiellement des répercussions négatives sur le porte-monnaie du citoyen, puisque les incinérateurs sont détenus par les communes.

L’UTO et la SATOM sereins

Il y a un an et demi, alors que la majorité des cantons connaissaient déjà la taxe au sac, le Conseil fédéral mettait en évidence la surcapacité des installations suisses. Elles sont capables de traiter 4 millions de tonnes de déchets, tandis que le pays n’en produit que 3,5. Malgré cela, les Sept sages ne s’inquiétaient pas pour les finances des industriels de la combustion: «Les habitudes de consommation et la croissance démographique devraient avoir des retombées plus fortes sur la production de...

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