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Stéphane Rossini: les clichés, l'humour et les actes!

La réception de Stéphane Rossini mercredi en Valais a été placée bien sûr sous le signe des officialités. Mais les discours et les personnalités présentes n'ont pas manqué d'humour dans leur propos. Découvrez en vidéo ceux du président du PS Christian Levrat.

28 nov. 2014, 11:15
Nendaz, le 26.11.2014. Le conseiller national Stephane ROSINI accede a la presidence du Conseil National. Reportage d'une folle journee. Soiree officielle a Conthey. Rene LUSTENBERGER remet un lynx empaille a Stephane ROSSINI. (Le Nouvelliste / Christian HOFMANN)

EDITO

Stéphane Rossini n’est ni socialiste, ni valaisan! Jeudi soir à Conthey, le président du PS Christian Levrat a osé l’humour et le deuxième degré pour démonter, à travers la personnalité du premier citoyen du pays, à la fois les clichés sur les socialistes et sur le Valaisans. Dans la salle, ceux qui ne partagent pas cette interprétation se sont sentis quelque peu attaqués. D’autres, au contraire, l’ont qualifié de meilleur discours de la soirée. En toute liberté.

A nos yeux, le Fribourgeois a simplement démontré que l’humour, bien utilisé et bien compris, est l’une des meilleures armes pour combattre certains clichés. Le Valais doit l’accepter, car, actuellement, il en a aussi besoin. Mais l’humour peut aussi permettre de répondre aux attaques politiques, en toute subtilité et sans tomber dans la polémique. Comme l’a fait le président du PDCVr Serge Métrailler pour répondre aux propos de Stéphane Rossini dans nos colonnes ressentant parmi les PDC engagés un anti-socialisme primaire.

Par contre, face aux rumeurs, les actes restent la meilleure des réponses. Mardi, "Le Matin" colportait celle qui verrait le cortège en l’honneur de Stéphane Rossini à Nendaz entaché d’un versement de purin. Mais les centaines de personnes présentes jeudi soir à Basse-Nendaz ont pu vérifier qu’il n’en était rien. Au contraire, et les autorités communales, et le premier citoyen du pays ont démontré que les clivages politiques existants n’avaient tout simplement pas lieu d’être en pareil occasion. Même à plus de 800 mètres d’altitude pour paraphraser Christian Levrat.

Oui, en 2014, dans un canton à majorité clairement de droite, il n’y a pas de problème à être socialiste. N’en déplaise aux détraqués qui ont envoyé des menaces de mort à Stéphane Rossini. Et non, en 2014 en Valais, ce n’est pas devenu une tard d’être membre du PDC. Même si on lui attribue tous les maux du canton comme on le fait, partout ou presque, avec le parti qui détient la majorité d’un gouvernement.  

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