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Step valaisannes: «Les problèmes invisibles prennent plus de temps à être réglés». Le commentaire de Romain Carrupt

Pour notre journaliste Romain Carrupt, tout le monde aurait intérêt à ce que les enjeux des Step soient médiatisés. Son commentaire.

29 avr. 2020, 20:00
Romain Carrupt, journaliste

Ne pas fâcher les communes. Voilà pourquoi le Service valaisan de l’environnement voulait que nous nous en tenions à son communiqué de presse sur l’état des Step. Plutôt qu’à son rapport annuel, aux accents beaucoup moins optimistes. Pour le canton, les communes en feraient déjà beaucoup.

Mais visiblement pas assez. Vu que près d’un cinquième des communes ne disposent toujours pas d’un Plan général d’évacuation des eaux, alors que la législation fédérale l’exige depuis 1992. Que 40% des communes perçoivent moins de taxes que ce que commande la loi. Et qu’en raison d’un réseau d’égouts inadapté, les Step valaisannes doivent réceptionner deux fois plus d’eaux parasites qu’en moyenne suisse.

Ces différents constats participent au fait qu’en 2018, 83% des Step ont dérogé à au moins une règle de l’Ordonnance fédérale sur la protection des eaux. Avec à la clé de très rares sanctions.

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