Devant la juge, la prévenue répond sereinement. «Non, vous n’avez pas besoin de lire l’acte d’accusation. Je sais ce que j’ai fait.» Entre novembre 2013 et mai 2017, cette Haut-Valaisanne a harcelé quasi quotidiennement son ex-partenaire, qui avait obtenu la garde de leurs deux enfants. Lundi dernier, le Tribunal de Viège a retenu contre elle plusieurs infractions pénales dont les lésions corporelles, la contrainte, la violation de domicile, le dommage à la propriété et l’injure.
Souffrant d’un trouble délirant au moment des faits, la trentenaire est réputée irresponsable de ses actes. Conséquences: elle n’a pas été condamnée à de la prison, à des jours-amendes ou à une amende. Et c’est à l’Etat du Valais d’assumer les 21 225 francs de frais entourant le procès. La harceleuse devra, en revanche, poursuivre le traitement psychiatrique ambulatoire, débuté durant la procédure.
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