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Stalking: une harceleuse haut-valaisanne échappe à une condamnation pénale

Pendant trois ans et demi, une Haut-Valaisanne a harcelé son ex-partenaire à coups de messages incessants et de visites inopportunes. Lundi dernier, la justice l’a soumise à un traitement ambulatoire. Dans d’autres affaires, des auteurs ont été condamnés pénalement, même si aucune base légale ne vise spécifiquement le stalking.

01 juil. 2019, 05:30
La harceleuse a adressé à son ex-mari des messages injurieux par centaines, de jour comme de nuit. (Illustration)

Devant la juge, la prévenue répond sereinement. «Non, vous n’avez pas besoin de lire l’acte d’accusation. Je sais ce que j’ai fait.» Entre novembre 2013 et mai 2017, cette Haut-Valaisanne a harcelé quasi quotidiennement son ex-partenaire, qui avait obtenu la garde de leurs deux enfants. Lundi dernier, le Tribunal de Viège a retenu contre elle plusieurs infractions pénales dont les lésions corporelles, la contrainte, la violation de domicile, le dommage à la propriété et l’injure.

Souffrant d’un trouble délirant au moment des faits, la trentenaire est réputée irresponsable de ses actes. Conséquences: elle n’a pas été condamnée à de la prison, à des jours-amendes ou à une amende. Et c’est à l’Etat du Valais d’assumer les 21 225 francs de frais entourant le procès. La harceleuse devra, en revanche, poursuivre le traitement psychiatrique ambulatoire, débuté durant la procédure.

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