La manifestation organisée dans le cadre du mouvement «Smile for future», a donné son coup d’envoi vendredi après-midi à 15 heures à la place de la gare de Lausanne. Plus de 37 pays étaient représentés. Parmi eux, six membres du Groupe Jeune Climat Valais, âgés entre 16 et 26 ans. Quelques heures avant le début de la manifestation, ils nous ont livrés leurs émotions et leurs attentes.
Susciter le déclic
«J’ai toujours l’espoir qu’en participant à ce genre d’événement, on déclenchera un déclic chez les dirigeants politiques», confie Alexandre Copertino, coprésident de l’association valaisanne. Car pour le jeune homme de 22 ans, même si la mobilisation s’agrandit, il manque des actions concrètes de la part des politiques.
Pour beaucoup, participer au mouvement représente un excellent moyen de nouer des contacts et d’échanger avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs. Et qui sait aussi, agrandir leurs réseaux. «Je suis impatient et réjoui parce que ça remplira un besoin de sens et de chaleur humaine!», s’enthousiasme Elie Fournier, 22 ans. Avant d’ajouter «Je me sens aussi confus car je n’ai jamais participé à une manifestation d’une telle ampleur». Damien Junod, 26 ans, également membre de l’association, préfère lui rester sur ses gardes. «La lutte contre le CO2 qui semble être le fer de lance de beaucoup de manifestants n’est pas suffisante. Il manque encore une remise en question globale du système économique».
Avant le début de la manifestation, les six activistes valaisans se sont réunis pour préparer leur mobilisation du 20 au 21 septembre prochain qui aura lieu à Sion. «Je préfère mettre ma priorité sur l’organisation valaisanne», explique Damien Junod.