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Sois belle et tais-toi, la chronique de Marion Mabillard

06 févr. 2018, 20:00
Marion Mabillard, étudiante.

Depuis l’éclatement de l’affaire Weinstein, la libération de la parole des victimes de harcèlement sexuel fait débat et divise. Alors que les dénonciations pleuvent contre des célébrités, certains s’insurgent contre une prétendue chasse aux sorcières et contre le lynchage médiatique des accusés. En fine connaisseuse des pratiques de harcèlement dans le métro, Catherine Deneuve a signé une tribune dans «Le Monde» qui consacre «la liberté d’importuner» et affirme qu’une femme ne saurait être traumatisée par un «frotteur». Brigitte Bardot a quant à elle déclaré que la grande majorité des actrices qui se plaignent de harcèlement sexuel sont des allumeuses qui provoquent les producteurs pour décrocher un rôle, puis s’en plaignent pour que l’on parle d’elles.

Si une telle minimisation du harcèlement sexuel est difficilement défendable, elle est d’autant plus douloureuse de la part de femmes, et encore plus de deux ex-stars. Il est tout à fait regrettable de constater que...

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