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Ski chez les jeunes: les cinq constats du «Nouvelliste»

En Valais, communes et sociétés de remontées mécaniques multiplient les efforts pour former les jeunes à la pratique du ski. Après avoir sondé les 63 administrations communales du Valais romand et plusieurs experts, «Le Nouvelliste» livre un état des lieux de ces mesures.

09 févr. 2019, 05:30
Journée de ski à St-Luc pour une classe de 6H de Sierre où 70% des enfants découvrent la glisse pour la première fois.

Plusieurs causes expliquent la baisse de fréquentation des domaines skiables: la multiplication des offres de loisirs et de vacances, le prix et les vagues d’immigration du XXe siècle, venues du sud de l’Europe. Autorités et remontées mécaniques tentent de diminuer ces contraintes, en réfléchissant à des solutions qui incluent le transport, le matériel et les accompagnants. Etat des lieux des problèmes et des solutions.

La plaine à l’écart

C’est là que le besoin est le plus grand et pourtant, en plaine, les abonnements sont rarement subventionnés. «Est-ce le rôle des communes de soutenir des entreprises privées?» interroge Pierre Berthod. Le président de Sierre ose le qualificatif «communiste» en forçant le trait: «Si nous faisons ça pour le ski, on doit le faire pour les autres sports et pour les théâtres. C’est une question d’équité.» L’argument de la solidarité plaine-montagne le laisse de marbre, Sierre en fait déjà beaucoup. En tant...

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