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Sion: le campus EPTM, pierre angulaire de la formation professionnelle

Après trois ans de travaux, l’extension de l’Ecole professionnelle technique et des métiers a été officiellement inaugurée mardi à Sion, dans l’ex-bâtiment Swisscom.

08 oct. 2019, 19:07
Les travaux d'extension et de transformation du Campus EPTM auront duré trois ans.

Devenir un «pôle de la technologie». Martelés depuis le début du chantier, en 2016, les mots de Bernard Dayer ont pris corps ce mardi. De quoi dessiner un sourire indélébile sur le visage du directeur de l’Ecole professionnelle technique et des métiers (EPTM). «Cette après-midi est la plus heureuse de l’histoire de l’école, commence-t-il. Ces infrastructures sont la preuve tangible de l’importance donnée à la formation des jeunes».

Onze ateliers

Les travaux d’extension et de transformation du campus EPTM, menés sur près de 8000 mètres carrés au chemin St-Hubert, ont permis la réalisation de vingt-trois nouvelles salles de classe, de deux laboratoires, d’un restaurant, de deux salles des maîtres, de deux dépôts et de onze ateliers. Ces derniers sont dédiés aux professions de l’électricité, de la mécanique générale, de la mécanique automobile, de la peinture et de la tôlerie en carrosserie.

Les 1800 apprentis en cours théoriques et 2000 en cours interentreprises ont pu s’approprier les dernières infrastructures lors de la rentrée 2019-2020, en septembre dernier. Et, malgré les travaux, «les cours se sont poursuivis sans interruption», relève Jacques Melly, chef du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement. Au total, le projet aura coûté 24,75 millions de francs dont 2,5 sont à la charge de la commune de Sion. «C’est un nouveau quartier qui se développe et qui va offrir une nouvelle dynamique», souligne le président Philippe Varone.

Objectif digitalisation

Si l’EPTM est désormais «bien équipée pour faire face aux besoins de la formation professionnelle», il lui reste plusieurs défis à relever, comme l’explique son directeur. «Nous visons le passage à la digitalisation dans tous les domaines. C’est notre objectif sur le long terme», estime Bernard Dayer. Dans son allocution, Christophe Darbellay, conseiller d’Etat chargé de l’économie et de la formation, abonde. «La digitalisation est nécessaire pour apprendre le monde du 21e siècle».

Un campus divisé sur trois sites

Dans un avenir plus proche, la direction devra «veiller à la bonne intégration de l’Ecole professionnelle intercantonale de la chimie». La structure montheysanne est en effet associée à l’EPTM depuis septembre 2019. Une centralisation qui s’opère dans la foulée de celle réalisée en début d’année avec le Centre de formation en technologie industrielle (CFTI) de Chippis. Ces deux entités ne ferment pas leurs portes pour autant. Les élèves gravitent en effet autour des trois sites réunis sous une même enseigne.

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