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Sion: grand pas en avant pour l’avion électrique

Implantée dans le Parc de l’innovation de Sion, la société H55 annonce être en mesure de livrer ses systèmes de propulsion électrique aux constructeurs d’avions d’ici début 2022. Grâce au soutien de l’Etat du Valais.

16 juin 2020, 15:56
Le nouvel avion électrique Bristell Energic a été présenté par André Borschberg en 2019.

La société H55 est née de l’aventure de Solar Impulse, du nom du premier avion électrique à avoir fait le tour du monde. Installée à Sion, elle vise à développer un avion volant à l’électricité.

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L’entreprise vient de faire un grand pas en avant grâce à l’acceptation mardi à Brigue par le Grand Conseil valaisan (par 119 voix contre 1) de la création d’un Parc de l’innovation et d’un crédit de 25 millions pour cela. Cet argent sera puisé dans un fonds existant, celui réservé aux grands projets d’infrastructures du XXIe siècle.

H55 sera l’une des sociétés implantées sur le site dont l’ouverture est prévue en 2022.

Livraison en 2022

L’Etat du Valais va «contribuer financièrement au développement de ses installations de recherche, de production et de tests à Sion et l’intégrer dans l’écosystème cantonal du parc de l’innovation Energypolis», indique l’entreprise dans un communiqué. André Borschberg, cofondateur et président exécutif de H55 et pilote de Solar Impulse, y déclare: «Avec le soutien du canton du Valais, H55 peut désormais accélérer ses plans de commercialisation.» La Ville de Sion participe aussi financièrement au développement de l’entreprise.

Des essais de vols ont déjà été réalisés en 2019 à Sion.

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H55 espère pouvoir obtenir la certification de son système de propulsion électrique d’ici la fin de 2021 et livrer ses systèmes de propulsion électrique aux constructeurs d’avions d’ici début 2022.

Une autre start-up de l’énergie

Aux côtés de H55, Natron Energy, une start-up californienne, prendra aussi ses quartiers à Energypolis. Elle développe des batteries utilisant des électrodes à base de bleu de Prusse et collabore déjà étroitement avec Lonza. Jusqu’à 42 emplois pourraient être créés. Le canton investira 20 millions dans ses équipements.

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