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Sion 2026: la commission de l'économie du Grand Conseil soutient le projet sans chèque en blanc

La commission de l'économie du Grand Conseil soutient, après une analyse de détails, le projet de Sion 2026 en vue du débat au Parlement en mars prochain pour un crédit de soutien de 100 millions de francs. Elle a présenté ses arguments mais aussi ses conditions ce jeudi matin.

15 févr. 2018, 11:00
La commission du Grand conseil soutient à une nette majorité le projet de Sion 2026.

Le soutien est net mais il ne sera pas gratuit. Par 10 voix contre 2, la commission de l'économie du Grand Conseil appelle le Parlement à soutenir les 100 millions de crédit (60 pour les infrastructures, 40 pour la sécurité) qui seront soumis lors de la session de mars prochain puis, le 10 juin, au vote du peuple. Le président de la commission Grégory Logean a présenté ce jeudi matin ses arguments.

Sans équilibre, pas de Jeux

Le soutien n'est pas aveugle. La commission a imposé, à une quasi-unanimité, au Conseil d'Etat de mettre fin à son soutien au projet si le dossier devait évoluer de façon négative et mettre en danger l'équilibre financier. En somme, si le projet n'est pas conforme à son idée d'origine, il faudra retirer la prise. Le montant de 100 millions est par ailleurs un montant maximum.

Favoriser les emplois locaux

Il est également exigé que le Conseil d'Etat établisse anuellement un rapport au Grand Conseil et qu'il veille à ce que le Comité d'organisation des Jeux (COJO) collabore avec les offices de placement et avec les hautes écoles du canton afin d'encourager l'engagement de résidents dans l'organisation opérationnelle des Jeux, à savoir pour les emplois générés directement par le COJO.

La sécurité correctement évaluée

La commission a étudié dans le détail le dossier et en particulier la question de la sécurité. Au terme de ses investigations, elle estime que le montant global de 300 millions pour la sécurité est suffisant et que la somme de 40 millions pour le Valais permettrait même de s'assurer une réserve de l'ordre de 22 millions selon les calculs réalisés par la police cantonale valaisanne.

La question du contrat de ville-hôte clarifiée

Enfin, dans un entretien avec le directeur exécutif des Jeux pour le CIO, Christophe Dubi, la commission a pu résoudre la question des signataires du contrat de ville-hôte. Christophe Dubi a ainsi reconnu que le CIO pouvait faire preuve de flexibilité et était ouvert à la co-signature par différentes autorités, ce qui était le cas pour les Jeux de Pyeongchang où toute la région s'est portée garante et pas uniquement la ville.

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