Inespéré. Vous le croirez ou non, mais c’est ainsi que «Le Temps» qualifiait le résultat en forme de plébiscite (67%) pour Sion 2006 que les Valaisans avaient sorti des urnes en juin 1997. Une surprise, quand on sait qu’à deux semaines de l’échéance, un sondage prédisait un «oui» du bout des lèvres à 51% au sortir d’une campagne qui avait viré au matraquage.
Vingt ans après, encore embrumée par la douche froide façon «Torino» de juin 1999, notre mémoire nous joue des tours. Elle a mélangé la ferveur de la Planta (au moins jusqu’à 7h25 ce matin-là) et les envolées formidables d’Adolf Ogi pour en construire une réalité fantasmée d’avant le vote de 1997. Ce même Adolf Ogi que l’on cite à tour de bras pour déplorer qu’il n’a pas d’équivalent dans la campagne actuelle et conclure avec certitude que l’enthousiasme de l’époque est bien mort. Or Adolf Ogi n’est...