Dans les magazines, il semblait avoir une vie extraordinaire. Les images le montraient toujours en plein nirvana avec sa femme «parfaite», selon les journaux people, pour l’amour qu’elle portait à son mari et son abnégation.
Puis, la maladie est arrivée. Elle a montré que l’extraordinaire avait ses limites, que le septuagénaire pouvait, lui aussi, sombrer face au cancer et que ses millions ne l’aideraient pas à vaincre le crabe. Il a alors rejoint la rive ordinaire de la vie et y est resté jusqu’à sa mort.
Là, l’extraordinaire a tenté une nouvelle percée. Un hommage XXL relayé par les télévisions voulait écrire la légende de l’homme disparu. Son clan – sa première femme, sa deuxième et sa troisième avec leurs enfants – affichait l’union sacrée. Un modèle de familles recomposées sans l’ombre d’un conflit entre belle-mère, belle-fille et beau-fils.
Extraordinaire.
Jusqu’au dernier acte: l’apparition du testament. Les histoires d’argent ont...