Ces jours, ils sont faciles à repérer. Ils courent dans tous les sens, leur téléphone vissé à l’oreille. De Sion à Martigny-Bourg en passant par Monthey, Evolène ou Saint-Léonard, les comités de carnavals sont dans le sprint final. Souvent compliquée, toujours bénévole, l’organisation de cette fête traditionnelle ne s’improvise pas.
Alors que nous sommes nombreux à ne pas savoir encore quel costume enfiler cette année, ils s’activent en coulisses depuis plusieurs mois. D’abord, il faut booker les guggens, mettre sur pied le budget. Puis la récolte d’argent et de sponsors commence. Travail fastidieux mais essentiel. Sans oublier la recherche de bénévoles ou les demandes d’autorisations en respectant de nouvelles normes, toujours plus contraignantes. Ils doivent aussi composer avec les mécontents. Ceux de l’année passée et ceux qui critiquent déjà l’édition à venir. Bien contents que la «bastringue» s’organise, mais sans eux si possible. «Pas le temps, ils ont aquaponey». Bien...