L’étude a été publiée fin avril. Elle interroge les raisons qui guident les loups vers un territoire plutôt qu’un autre pour s’établir en Valais. Et sans véritable surprise, c’est la présence de nourriture qui influence le choix du canidé pour s’installer. Mais pas n’importe quelle proie. La densité de cerfs apparaît la plus déterminante dans le choix du loup.
En clair, plus il y a de cerfs sur un secteur, plus il y a de chances qu’il y ait un loup. Ce critère explique à lui seul 31% du processus d’installation du grand prédateur, selon les chercheurs de l’Université de Berne à l’origine de cette étude. En deuxième position des facteurs explicatifs, on trouve la présence du chevreuil (22%).
Grâce aux efforts des chasseurs, on a réhabilité cette grande faune, ce qui a permis le retour du loup.
Raphaël Arlettaz, initiateur du programme de recherche et directeur du Département...