Les élections communales valaisannes approchent et une petite question toute simple me taraude: à quel moment a-t-on décidé que les femmes étaient un groupe de la population complètement secondaire? Quand s’est-on dit que celles qui représentent plus ou moins une moitié de la population ne méritaient qu’une toute petite place, dans le coin de la politique, coincées contre le mur du fond? Quand avons-nous arrêté (ou plutôt, n’avons-nous jamais commencé?) de nous demander pourquoi on trouvait cela normal de voir toujours les femmes en arrière-plan, ou alors seules représentantes de leur genre dans leur parti, devenant ainsi un parfait argument progressiste?
On le sait, le problème est plus vieux qu’Eve, mais on a fini par s’y résoudre, fatalistes, faisant comme si l’exclusion constante des femmes et autres minorités de genre des sphères de décision était une cause logique de l’histoire, l’héritage d’un lointain passé que personne n’a vraiment le courage...