Ce qui frappe lorsqu’on rencontre Bertha Bonvin et Angeline Clivaz pour la première fois, c’est la complicité qui les lie. Les deux dames sont bonnes vivantes. Un mot, une phrase, puis un éclat de rire. Il faut dire qu’elles se connaissent depuis belle lurette. Toutes deux sont nées et ont grandi à Chermignon. «D’en Bas!», précisent-elles.
Quelque chose du Sud de la France à Chermignon?
Belles-sœurs, elles partagent un point commun invisible à l’œil nu, mais qui se remarque d’emblée lorsque nous les rejoignons dans leur bourgade: leur accent. «C’est vrai qu’on nous reconnaît assez facilement», lâche Angeline. «Je peux être perdue dans le désert, on saura me ramener en haut par Chermignon rien qu’en m’entendant parler», renchérit Bertha. Pourtant, quand on leur demande ce qui caractérise leur phrasé, toutes deux peinent à se mettre d’accord. Alors, un petit tour dans le village s’impose.
Ci-dessous retrouvez notre reportage au coeur...