Chez lui, à Drône, Gérard Debons est connu comme le loup blanc. Il faut dire que le Saviésan qui souffle ses 75 bougies cette année s’implique depuis toujours dans la vie associative de son village. Parmi la longue liste de ses accomplissements, on citera la création, dans les années 80, de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine historique de Drône, ou encore l’élaboration du journal «Le Dronois», au début des années 90.
«Je suis entièrement attaché à mes origines», lâche-t-il dans un français qui fleure, lui aussi, l’héritage saviésan. «Je reconnais que j’ai un accent bien d’ici. C’est peut-être dû au fait qu’avec mon épouse, nous nous exprimons tous les jours en patois.»
Ci-dessous notre reportage dans les rues de Savièse à l'heure de l'apéro en quête de l'accent du coin.
A Savièse, le «r», ça roule
A l’entendre, le dialecte de Savièse semblerait donc avoir coloré le français...