Ce sont des propos forts que ceux tenus lundi par le président de l’Association romande et tessinoise des chefs de sécurité et patrouilleurs. Quelques heures après un drame qui a coûté la vie à un jeune patrouilleur occupé à des opérations de minage à Champoussin, Thierry Meyer pointait du doigt dans «Le Nouvelliste» «la pression des sociétés de remontées mécaniques, qui veulent pouvoir ouvrir les domaines skiables».
Des propos qui ne pouvaient laisser insensible Berno Stoffel, président des Remontées mécaniques du Valais. Egalement directeur du domaine skiable de Grächen, dans le Haut-Valais, il a tenu en premier lieu à adresser ses pensées à la famille et aux proches de la personne décédée. «Ces accidents professionnels me touchent particulièrement. C’est tragique. Ces patrouilleurs sont...