C’est une «sécheresse exceptionnelle» que traverse le Valais depuis le mois de juin. Selon le canton, l’été 2018 a été le plus sec depuis plus de cent ans.
«L’humidité du sol est totalement insuffisante, en raison du manque de précipitations. Les forestiers observent une coloration précoce préoccupante du feuillage, voire la perte prématurée de feuilles, chez de nombreux arbres», communiquent l’Office cantonal du feu et le Service des forêts, des cours d’eau et du paysage.
Une dizaine d’interventions mineures en une semaine
En dépit de la baisse des températures, les indices de risque demeurent donc élevés en ce qui concerne le danger d’incendie. L’interdiction générale de faire du feu est maintenue dans le Haut-Valais, tandis que la situation devient critique sur la rive droite du Rhône.
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Le canton précise que les communes restent compétentes pour publier des mesures localement plus restrictives, en raison d’un danger d’incendie très marqué et du manque d’eau. «L’incinération de déchets verts en plein air est toujours interdite sur l’ensemble du territoire valaisan.»
Tout constat d’un départ de feu ou d’une fumée suspecte doit être annoncé à la centrale d’alarme et d’engagement au numéro 118. Depuis la semaine dernière, l’engagement des sapeurs-pompiers a été requis pour une dizaine d’interventions liées à l’embrasement d’arbres ou de végétaux.
«Grâce au comportement et à la vigilance de la population, aucun sinistre de grande ampleur n’est toutefois à déplorer», indique le canton.
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