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Savatan: moins de marche, plus d'exercices pratiques pour les futurs policiers

La formation des futurs policiers des cantons de Vaud, Genève et Valais va être recentrée. Les jeunes subiront moins d’exercices d’endurance, moins de levées des couleurs, mais plus de mise en situation pratique.

24 janv. 2019, 15:37
/ Màj. le 25 janv. 2019 à 09:41
La formation des aspirants policiers à Savatan va être revue.

Il va y avoir des changements dans la formation à l’Académie de police de Savatan, qui forment les futurs policiers pour les cantons de Vaud, Genève et Valais.

Un communiqué commun des trois cantons explique qu’à l’avenir «le sport, les marches et les exercices d’endurance seront revus à la baisse», tout comme les moments formels, comme la levée des couleurs, qui ne se déroulera plus qu’une fois par mois.

Par contre, les élèves policiers devront plus plancher sur les aspects judiciaires. Ils seront plus souvent confrontés à des mises en situation pratiques. Une partie de la formation sera fournie par e-learning.

Le commandant de la police cantonale valaisanne, Christian Varone explique que ce sont les modifications des exigences fédérales en matière de formation des policiers qui est à l’origine de ces changements. Ce sont ces exigences qui font passer la durée de la formation d’une à deux ans, avec une année de stage obligatoire.

Christian Varone rappelle que depuis qu’il a pris ses fonctions de commandant, les aspirants valaisans n’ont jamais connu l’échec. «Et tous les aspirants formés ont donné satisfaction sur le terrain.»

Etude lancée

Les trois cantons ont également mandaté l’Inspection cantonale des finances pour étudier les conditions qui permettraient «une autonomie optimale» de l’Académie de Savatan, appelée à fournir une formation de qualité à un coût le plus bas possible.

L’ATS rappelle que différents médias avaient relayé des critiques jugeant l'enseignement dispensé à Savatan trop militaire. D’autres critiques s’étaient élevées concernant le coût de la formation à l’Académie de police.

Critiqué par certains, le commandant de l’école, Alain Bergonzoli, n’est pas remis en cause, assure Christian Varone.

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