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Constitution: sans aucune pression électorale...

Le 4 mars, le peuple valaisan se prononcera sur la révision globale de la Constitution cantonale. Faut-il la faire et si oui, par le Grand Conseil ou par une assemblée de citoyens? Notre éditorial.

14 févr. 2018, 07:00
Vincent Fragnière, rédacteur en chef du Nouvelliste.

Réviser la Constitution cantonale ne suffira pas à changer le Valais. Celles et ceux qui le croient vont être déçus par l’exercice si une majorité de citoyens l’accepte le 4 mars. Tout comme élire 130 citoyens uniquement pour supprimer ou modifier quelques articles de loi obsolètes, inchangés depuis 1907, serait un exercice superflu et trop onéreux.

Par contre, faire écrire une nouvelle Constitution à une assemblée de citoyens – et non pas au Grand Conseil – possède l’avantage d’aborder des thématiques importantes pour l’avenir du canton sans aucune pression électorale, puisque les futurs «constituants» n’auront pas à être réélus.

>> A lire: PDC et UDC unis contre la révision de la Constitution

Prenez la relation entre le Haut et le Bas-Valais. Faut-il protéger la minorité linguistique du canton et, si oui, sous quelle forme constitutionnelle? En 2015, le Grand Conseil et le Conseil d’Etat avaient introduit au dernier moment un...

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