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Rallye for smile à Sion: la belle histoire d’un Valaisan atteint de mucoviscidose

Luc Pannatier a été l’un des premiers jeunes malades à avoir bénéficié d’un tour de rallye à Sion en 2015, avec Grégoire Hotz au volant. Il sera l’un des bénévoles de l’édition 2018 de «Rallye for smile» samedi.

23 août 2018, 16:30
C’est sa participation au premier Rallye for Smile, destiné aux jeunes malades, qui a donné à Luc Pannatier le goût des rallyes.

Il a fait de sa maladie une force. L’expression n’est pas exagérée pour Luc Pannatier, un Valaisan de Randogne de 21 ans. La mucoviscidose, dont il est atteint depuis sa naissance, lui a permis de découvrir le monde du rallye avant de devenir pilote amateur. 

Luc Pannatier ne connaissait rien de ce domaine avant 2015. Cette année-là, il participe au premier Rallye for Smile, permettant à des enfants malades d’être passagers d’une voiture de course – l’édition 2018 a lieu samedi à Sion. Luc Pannatier a immédiatement le coup de foudre pour ce sport. «J’ai eu de la chance car j’ai été piloté par le champion Grégoire Hotz. C’était extraordinaire. J’ai été impressionné par son coup de volant.» Luc Pannatier  s’imagine alors piloter une voiture dans un rallye. «Mais je savais que c’était hors de prix.»

Deux fois au rallye du Valais

C’est alors qu’il reçoit un coup de pouce du destin. Lors d’un souper de soutien pour Rallye for Smile, il gagne un tour en Lamborghini avec Grégoire Hotz. Il sympathise davantage avec le multiple champion suisse. «Grâce à lui, j’ai pu rouler au rallye du Valais en 2016, en conduisant l’une de ses voitures, une Renault Twingo», raconte Luc Pannatier.

Son copilote n’était autre que Pierre-André Terrettaz, le créateur du Rallye for Smile. «C’était une façon de boucler la boucle», sourit le Valaisan. Qui participera aux éditions 2016 et 2017 du rallye du Valais ainsi qu’au rallye du Chablais 2017. «Malheureusement, je suis sorti de route lors de mes deux participations au rallye du Valais, mais j’apprends petit à petit. Même si la casse coûte vite cher», raconte-t-il.

L’apprenti employé de commerce est plutôt débrouillard. Il a réussi à dénicher des fonds lui permettant de réaliser ses rêves de sport automobile. «Pour le rallye du Valais, il fallait trouver 25’000 francs. J’ai donc dû composer des dossiers pour chercher des sponsors et ça a fonctionné.»

Cette année, il fait une pause côté rallye du Valais pour se consacrer à chercher des fonds pour participer au championnat suisse junior en 2019. «Je dois trouver 50’000 francs.»
Luc Pannatier n’oublie cependant pas le Rallye for Smile. Après avoir piloté des enfants malades l’an dernier, il sera bénévole samedi pour l’édition 2018. «C’est normal d’être là. Je sais combien cette manifestation peut faire du bien quand on vit au quotidien avec une maladie.»

Rallye for Smile, à suivre samedi aux Casernes de Sion dès 8 heures.

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