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Risque d’incendie marqué sur tout le territoire valaisan, appel à la prudence

Le manque de précipitations des dernières semaines a conduit à une augmentation du niveau du risque d’incendie en Valais. Si l’Etat appelle la population à la prudence, la sécheresse ne cause encore pas de souci chez les agriculteurs.

16 avr. 2020, 11:52
Au vu des conditions actuelles, les cordons boisés et lisières de forêts peuvent s'enflammer rapidement. Une grande prudence s'impose donc dans tout le Valais.

Plusieurs départs de feu de broussaille et de forêt ont été recensés dans le canton durant le week-end pascal. De quoi justifier, en prenant en compte la situation météorologique actuelle, l’augmentation de 3 à 5 (danger marqué) du niveau du risque d’incendie en Valais depuis ce jeudi 16 avril.

«Tout le territoire valaisan est concerné, mais cela est particulièrement le cas à faible altitude. Et la situation ne va pas s’améliorer ces prochains jours», annonce Jacques Magnin, chef de l’Office cantonal du feu.

Appel à la prudence

Les cordons boisés le long des routes et chemins, les lisières de forêts, les haies et les herbes sèches pouvant s’enflammer rapidement, l’Etat du Valais appelle la population à la prudence et au respect des mesures de prévention des incendies, notamment celles affichées par les communes. «Nous n’en sommes encore pas à l’interdiction générale de faire du feu mais cela pourrait être décidé en cas d’augmentation du danger», précise M. Magnin.

Si les communes ont déjà fermé, en raison du Covid-19, toutes les places officielles de pique-nique et de grillade, la loi interdit de toute manière toute activité pouvant causer un dégât de feu ou d’incendie de forêt. «L’incinération en plein air de déchets, sarments, branchages, herbe ou broussailles reste toujours interdite, indépendamment du danger d’incendie. Pour le reste, une grande prudence s’impose, ce qui relève du simple bon sens.»

Pas encore de souci chez les agriculteurs

Si le danger est marqué au niveau des incendies, la sécheresse ne cause encore pas de souci dans les milieux agricoles. «Dans notre secteur des fruits et légumes, les cultures ne souffrent pas pour l’instant. Les arbres trouvent assez d’eau en profondeur et il est toujours possible d’irriguer», souligne Olivier Borgeat, secrétaire général de l’Interprofession des fruits et légumes du Valais (IFELV).

Même avis pour Pierre-Yves Felley, directeur de la Chambre valaisanne de l’agriculture (CVA): «C’est encore la période des semis, notamment pour certaines céréales, mais il n’y a pas de souci particulier avec la sécheresse. C’est sec mais on peut encore arroser, au besoin, en puisant l’eau dans la nappe phréatique.»

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