Elle n’est ni requin ni chagrin. Elle est un peu des deux. Marion Brunetto appartient au rivage et aux flots. Aux rêves éthérés et à la brume cafardeuse. C’est cette gamine du sud de la France pêchée par son idole d’adolescence, Nicolas Sirkis d’Indochine.
Elle est devenue sa protégée, la première à signer sur son label. Alors que, deux ans auparavant, elle construisait, seule dans sa chambre, les cavernes de son océan. Une mer où chaloupent les ondes vintage et surfent les guitares. Et où la pop s’évapore dans une écume de new wave. L’artiste s’est livrée en interview, avant de s’amarrer au Port Franc de Sion où elle chante ce vendredi.
Votre nom de scène intrigue. Requin Chagrin, ça veut dire quoi?
En cherchant péniblement un nom d’artiste, je suis tombée sur cette espèce de requin qui existe vraiment. Ça allait bien avec l’esprit de mes chansons. Et j’ai...