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Requérants d’asile: le Valais n’entend pas se conformer aux recommandations de la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT)

Au nom de la sécurité, le canton n’entend pas mettre en œuvre les mesures peu coûteuses demandées par la commission pour le centre de détention administrative de Granges. Dans le fond, il n’adhère pas à “la vision de la commission”.

06 juin 2019, 18:00
D'après la commission, les détenus restent entre 19 et 20 heures pas jour dans leur cellule et n'ont que peu d'accès à la cour ou à la toute petite salle de gymnastique.

Depuis neuf ans, la Commission nationale contre la torture (CNTP) juge les conditions au centre de détention administrative de Granges “contraires aux standards nationaux et internationaux”. Dans un énième communiqué publié jeudi, elle réitère ses critiques. “La Commission relève avec préoccupation que la majorité des recommandations formulées lors de ses précédentes visites n’ont pas été mises en œuvre”, écrit-elle. Ses conclusions étaient soutenues par le dernier rapport de la Commission de Justice du Grand Conseil valaisan (Coju) paru en 2017 ou encore par le Comité européen pour la prévention de la torture.

Néanmoins, dans l’attente de la construction d’un nouveau centre, la lettre de réponse de l’Etat du valais reste sourde à toutes les recommandations concrètes et urgentes de la commission, au nom des finances et de la sécurité. Le canton a concédé quelques améliorations ces dernières années, comme la pose de portes entre les toilettes douches et les cellules...

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