René Constantin, sous votre présidence, le PLR a retrouvé un siège au gouvernement cantonal, mais n’a pas réussi à progresser sur le plan fédéral pesant toujours 17%. Comment l’expliquer?
Sur le plan fédéral, l’agenda politique est souvent déterminant. Ou plutôt la crainte des gens. L’UDC a progressé durant la période où l’immigration faisait peur. Les Verts bénéficient aujourd’hui du même phénomène en lien avec le réchauffement climatique.
Alors quelle peur doit exister pour que le PLR progresse?
(Sourire). Une Suisse avec 6% de chômage – ce qui je ne souhaite évidemment pas – ferait progresser le PLR, mais évidemment pas dans les mêmes proportions que l’UDC ou les Verts en Valais. Aujourd’hui, le PLR, toutes élections confondues, pèse environ 20% de l’électorat. On pourrait atteindre au maximum les 23%, les parts du gâteau étant limitées.
Mais durant votre carrière de député, de chef de groupe puis de président de parti,...