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Remplacer la viande par des protéines? La HES-SO Valais dans le coup

La haute école valaisanne participe à un large projet européen qui recherche de nouvelles sources de protéines pour essayer de faire diminuer la consommation de viande.

18 nov. 2019, 11:01
La Haute école d'ingénierie de Sion participe à un projet européen de recherche pour trouver des alternatives à la viande.

La HES-SO Valais participe à un large projet européen de recherche qui vise à créer une alternative à notre consommation de viande. C’est le projet Smart Protein qui «ambitionne de créer des protéines de remplacement durables et nutritives», indique la haute école valaisanne dans un communiqué.

Deux voies sont explorées: un processus de recyclage alimentaire (avec des résidus de pâtes alimentaires, des croûtes de pain ou des radicelles de malt par exemple) et la création de nouveaux produits à partir de fèves, de lentilles, de pois chiches et de quinoa.

Wolfram Brück, professeur et chercheur à l’institut Technologies du vivant de la HES-SO Valais-Wallis, travaillera sur la gestion de la production et de la qualité, ainsi que sur la sécurité alimentaire pour ce projet. Cité dans le communiqué, il explique: «il faut opérer une transition afin d’habituer les gens qui mangent beaucoup de viande à consommer davantage de légumes sans trop être impactés. Sans alternative intéressante, l’acceptance au changement sera compliquée.» Pour cela, il faudra donner aux nouveaux produits des goûts plaisants.

Le projet Smart Protein va démarrer le 1er janvier 2020. Il concerne 33 partenaires de 21 pays et dispose d’un budget de 9,6 millions d’euros.

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