Le trafic ferroviaire régional a subi un coup de frein en raison de la crise sanitaire en 2020. RegionAlps n’a pas échappé à la tendance générale, annonce la compagnie à l’issue de son assemblée générale.
La société qui exploite le trafic ferroviaire régional entre Saint-Gingolph et Brigue ainsi qu’entre Martigny et Le Châble/Orsières a enregistré une baisse de fréquentation des voyageurs de 18,5%. Le nombre de passagers a dépassé les 7,5 millions, contre 9,2 millions en 2019.
Malgré la baisse de fréquentation, le chiffre d’affaires, qui atteint 45,1 millions de francs, est en légère hausse (+1,1% par rapport à 2019). «Nous avons internalisé certaines activités, nous avons formé des pilotes de locomotives et nous avons pu effectuer des prestations en faveur d’autres compagnies», explique Yves Marclay, directeur de RegionAlps.
Au final, le résultat de l’année 2020 se solde par un déficit de 78 000 francs, épongé par les réserves de l’entreprise.
Une stabilisation en 2021
«Pour le premier semestre 2021, nous avons une stabilisation avec 80-85% des passagers que nous avions avant Covid», indique le directeur, qui voit dans ces chiffres une raison d’être optimiste pour la suite. L’effectif de la société est d’ailleurs en hausse, avec 84 employés.
A plus long terme, RegionAlps disposera de nouveaux trains, qui devraient entrer en service progressivement à partir de décembre 2025. L’appel d’offres a été lancé et l’adjudication doit intervenir avant la fin de l’année.
Les participants à l’assemblée générale de RegionAlps: Vincent Pellissier, chef du Service de la mobilité, Jean-François Latthion, président du conseil d’administration TMR, Martin von Känel, directeur de TMR, le conseiller d’Etat Franz Ruppen, Yves Marclay, directeur de RegionAlps, Alain Barbey, président du conseil d’administration de RegionAlps, Gérald Barras, secrétaire général de RegionAlps.