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Les premiers trains pourraient traverser le deuxième tube du Lötschberg dès 2029

Le comité Lötschberg enfonce le clou après l’intégration du projet dans les plans de la Confédération. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient débuter en 2022.

13 nov. 2018, 11:12
/ Màj. le 13 nov. 2018 à 14:50
Le ministre valaisan Jacques Melly, coprésident du comité Lötschberg.

Une toile géante sur laquelle figure une locomotive, déroulée en quelques secondes. C’est l’action symbolique qu’a menée mardi matin le Comité Lötschberg à l’intérieur de l’ouvrage pour démontrer que le deuxième tunnel excavé pouvait rapidement se muer en un tunnel complètement aménagé.

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La récente décision du Conseil fédéral d’accepter de financer à hauteur de 920 millions l’aménagement du deuxième tube du tunnel du Lötschberg a donné des ailes au Valais. Mais le Comité Lötschberg dirigé par Viola Amherd maintiendra la pression jusqu’à la décision du parlement, vraisemblablement en été ou en automne 2019. Il a présenté mardi dans les entrailles pour l’instant vierges du deuxième tube les avantages que représenterait l’aménagement technique des 14 kilomètres déjà excavés. Pas seulement pour le Valais et son trafic voyageur qui pourrait profiter d’une cadence à la demi-heure, mais également pour la sécurité du transport marchandise sur l’axe nord-sud. 

Le Y, une vieille idée dépassée

Plus question par contre de décliner la sortie du tunnel à Rarogne en Y pour rejoindre le bas du canton. «Cette variante, qui est devisée à 500 millions, avait été envisagée à l’époque où l’on pensait qu’on pourrait faire du ferroutage sur cette ligne, mais elle ne fait plus sens aujourd’hui dans le concept global des grandes lignes. Pourquoi la construirait-on? Pour amener les gens à Sion? Personne n’ira de Berne à Genève en passant par le Lötschberg», explique le coprésident du Comité Lötschberg et conseiller d’Etat valaisan, Jacques Melly. L’expérience a par ailleurs démontré que le transfert à Viège fonctionne bien, même si le transbordement n’est pas optimal puisqu’une partie des voyageurs doit changer de voie.

Le Comité Lötschberg reste vigilant malgré les premiers signaux encourageants du Conseil fédéral. Les chambres fédérales devraient se saisir du dossier avant l’été prochain et chaque région aura sa part du gâteau à défendre. Pour mémoire la Suisse occidentale s’est réunie dans le Comité Lötschberg pour tirer à la même corde et défendre, par ailleurs, le projet pour fluidifier le trafic à Bâle et construire une nouvelle ligne entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, deux chantiers écartés des priorités fédérales pour l’instant.

Si tous les signaux politiques devaient être au vert à la fin 2019, les travaux pourraient débuter en 2022 et les premiers trains emprunter ce fameux deuxième tube en 2029.

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