Comme en 2020, le coronavirus contraint les acteurs de la Semaine contre le racisme – qui aurait dû avoir lieu du 15 au 22 mars cette année – à annuler quasiment toutes les actions prévues. Mais si la pandémie nous a contraints à plusieurs semi-confinements, le virus du racisme n’a pas disparu pour autant.
Ecouter l’autre pour mieux le comprendre. Dans notre pays où la population étrangère représente 25% (un peu plus de 20% pour le Valais), c’est sans doute un des ingrédients d’un meilleur «vivre-ensemble». Mais quand l’autre, l’étranger, surprend, dérange, agace, trop souvent, on l’agresse. Insultes raciales dans la rue ou sur les réseaux sociaux, discrimination, délit de faciès, pas besoin de coups pour blesser. Mais souvent, pour la victime surtout, le besoin d’en parler.
Un espace pour en parler
Depuis 2015, la Croix-Rouge Valais propose un espace d’accueil, d’écoute et de soutien pour les personnes victimes de...