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Quelle place pour la religion dans la future Constitution? Réponse de candidats

Leurs partis les ont choisis pour se positionner sur la place de la religion dans la future Constitution, débattue lors de la Rencontre du «Nouvelliste» de lundi. Si ces six candidats sont divisés sur la place de l’islam et la mention «Au nom de Dieu tout-puissant!», ils s’accordent sur le fait que le Valais ne doit pas devenir plus laïc qu’aujourd’hui.

07 nov. 2018, 05:31
Bruno Perroud (UDC et union des citoyens), Corinne Card (PS et gauche citoyenne), Daniel Moulin (Appel citoyen), Stève Bobillier (Verts et citoyens), Damien Clerc (PDC) et Patrice Villettaz (Valeurs libérales radicales) ont débattu dans une ambiance décontractée, au café l'Helvétia de Sierre.

Pour les six débatteurs de la Rencontre du «Nouvelliste» consacrée à la place de la religion dans la future Constitution, le Valais est un canton suffisamment laïc. Tous les candidats se sont ralliés à la position du candidat Vert et citoyens, Stève Bobillier. Cet éthicien, consultant pour la Conférence des évêques suisses, rejette le laïcisme à la française, qui bannit tout symbole religieux. «Nous souhaitons un modèle moins radical, où les églises collaborent avec l’Etat en tant que prestataires de services. Le statu quo me convient très bien.»

Contre une laïcité trop radicale

Corinne Card, du PS et gauche citoyenne, acquiesce: «Il n’y a pas besoin de revoir la laïcité qui a cours aujourd’hui.» Même le PDC Damien Clerc, dont le nom du parti comporte le terme chrétien, abonde: «Il faut éviter une religion d’Etat, même si le religieux a sa place à jouer dans le domaine public. La liberté...

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