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Quand le mieux devient l'ennemi du bien. Par Fernand Mariétan

28 janv. 2020, 10:00
Fernand Mariétan, ancien conseiller national

Les collisions de l’actualité sont parfois déroutantes. On le voit avec le débat sur la norme pénale contre l’homophobie et le récent acquittement des activistes du Credit Suisse. D’un côté, on serre la vis et garrotte un peu plus le cadre législatif, de l’autre on ouvre une brèche vertigineuse dans le respect de l’état de droit.

L’extension de la norme pénale coule de source. La grande majorité des pays européens disposent déjà d’une norme similaire et il s’agit bien de protéger des personnes faisant l’objet de discriminations spécifiques. Rien à voir avec la liberté d’expression. La question étant posée, il faut donc y répondre favorablement. Là n’est pas le souci. De manière générale, le champ de ce qui est acceptable se réduit, les gens ne supportant plus d’être choqués ou tout simplement contrariés par des opinions qui indisposent. Et si la moindre démangeaison appelle une sanction pénale, on va au-devant...

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