«Par la présente, nous vous rendons attentif à ce délai d’assainissement et espérons qu’il sera respecté. Vous éviterez ainsi une décision pénale.» Cette phrase est tirée d’une lettre adressée en avril à Jacques Melly par l’inspecteur cantonal de combustion. En cause: le chauffage d’une maison dont le conseiller d’Etat PDC est propriétaire et qui ne respecte pas l’ordonnance fédérale sur la protection de l’air; les oxydes d’azote dépassant de deux fois la valeur limite.
La lettre, adressée à Jacques Melly par son département et dont «20 minutes» s’est fait l’écho mardi, rappelle qu’un assainissement avait été ordonné en 2006 déjà. «Oui, mais pas à moi!» se défend le politicien, qui estime avoir agi dans les meilleurs délais. C’est seulement en avril de cette année qu’il a appris le besoin d’assainissement du chauffage, ayant acheté le bâtiment en 2015.
Six mois plus tard, l’installation est-elle aux normes? «Non, car j’ai obtenu...