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Quand le chauffage du ministre de l’environnement ne respecte pas les normes

En avril, les services de Jacques Melly ont rappelé au conseiller d’Etat qu’il s’exposait à des poursuites pénales, s’il n’assainissait pas le chauffage d’une maison dont il est propriétaire. Le politicien s’en explique.

16 oct. 2019, 17:00
Jacques Melly dit avoir régularisé la situation dès qu'il en a eu connaissance.

«Par la présente, nous vous rendons attentif à ce délai d’assainissement et espérons qu’il sera respecté. Vous éviterez ainsi une décision pénale.» Cette phrase est tirée d’une lettre adressée en avril à Jacques Melly par l’inspecteur cantonal de combustion. En cause: le chauffage d’une maison dont le conseiller d’Etat PDC est propriétaire et qui ne respecte pas l’ordonnance fédérale sur la protection de l’air; les oxydes d’azote dépassant de deux fois la valeur limite.

La lettre, adressée à Jacques Melly par son département et dont «20 minutes» s’est fait l’écho mardi, rappelle qu’un assainissement avait été ordonné en 2006 déjà. «Oui, mais pas à moi!» se défend le politicien, qui estime avoir agi dans les meilleurs délais. C’est seulement en avril de cette année qu’il a appris le besoin d’assainissement du chauffage, ayant acheté le bâtiment en 2015.

Six mois plus tard, l’installation est-elle aux normes? «Non, car j’ai obtenu...

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