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Quand la nature perd la boule et le nord

Les températures douces sèment le trouble.

27 déc. 2015, 23:12 / Màj. le 28 déc. 2015 à 00:01
Briey, le 6 septembre 2015



Abeilles sur fleur.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Des pâquerettes qui pointent leurs corolles un 24 décembre à 1200 mètres d’altitude, des arbustes d’ornement qui fleurissent au jardin, des abeilles qui quittent leurs ruches, le golf de Crans-sur-Sierre qui ouvre un parcours inédit… Les températures particulièrement douces de ce qui devrait être la saison hivernale semblent déboussoler la nature. Petit tour d’horizon des craintes objectives et de nos angoisses.

Pas encore d’impact

Julot Comby est l’un des grands producteurs d’abricots du Valais. Le thermomètre qui affiche plusieurs degrés au-dessus de zéro fin décembre n’impressionne pas l’arboriculteur de Saxon. «Pour l’instant, la météo n’a pas d’impact sur les abricotiers de plaine de la rive gauche. Même si les températures sont très hautes pour la saison, on ne constate pas de bourgeonnement, car les jours ont baissé et le végétal suit la mouvance des jours.» Julot Comby espère pourtant le retour du froid au moins pour le 10 janvier.

Vigneron...

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