Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Qu’est-ce qui fait planer Thierry?

Thierry Constantin se profile sur les réseaux sociaux via une campagne décalée et surprenante. Le pourquoi du comment de l’encaveur-éleveur de Pont-de-la-Morge.

28 oct. 2019, 18:00
Décalées et esthétiquement pures, les photos de Sedrik Nemeth reflètent l'esprit de Thierry Constantin.

Il ne suffit pas de faire de grands vins, encore faut-il le rappeler régulièrement au bon souvenir de clients de plus en plus zappeurs et séduire un nouveau public. «Aujourd’hui, les réseaux ont changé, la com a évolué. Il faut surprendre pour exister», déclare Thierry Constantin.

Une dizaine d’années passées au sein de la commission communication de l’IVV convainc l’encaveur-éleveur de Pont-de-la-Morge de la nécessité de dépoussiérer l’image des vins du Valais. La rencontre du photographe Sedrik Nemeth sera déterminante.

Se mettre à nu, sans verre de vin ni bouteille. Juste évoquer
les plaisirs hédonistes… ©Sedrik Nemeth
 

«Il y a quelques années, lors de la Semaine du goût, j’ai découvert le travail de Sedrik Nemeth. Dans le cadre de l’événement «A boire du bout des yeux», le photographe évoquait six vins, dont ma Syrah, à travers trois photos. J’ai été bluffé par sa vision, son regard et son audace photographique. Puis on s’est aperçu qu’un autre lien nous liait. Le papa de Sedrik est arrivé en Suisse en tant que réfugié hongrois dans une famille valaisanne, celle de mon grand-père! On s’est découvert plusieurs affinités encore…» Les deux hommes sont animés par le même grain de folie. L’aventure peut commencer.
 

La tête dans la cuve avant d’avoir la tête dans les étoiles lors
de la dégustation d’un cru d’exception. ©Sedrick Nemeth
 

Jouer avec les codes

«Quand j’ai ouvert ma cave il y a vingt-cinq ans, il y avait deux options: produire en masse ou opter pour des rendements réduits et créer des vins premiums. J’ai tout de suite choisi de faire des vins qualitatifs.»

De douze hectares la première année, il passe à six l’an suivant pour en cultiver sept aujourd’hui, répartis entre Pont-de-la-Morge, Vétroz, Molignon et Bramois. Des terroirs à l’identité marquée, douze cépages, quatorze vins. Tous dans la même ligne. Des crus aériens, frais et droits. «Fins, longs mais pas minces», aime-t-il préciser.

La com doit être à l’avenant. Les mots d’ordre de la mission confiée à Sedrik Nemeth: des clichés décalés à l’esthétique pure. «Des images belles et nobles vis-à-vis du produit. On joue avec les codes, mais pas avec le vin.»
 

Assurer une livraison personnalisée sur deux roues… ©Sedrick Nemeth

… ou même en canot pneumatique!  ©Sedrick Nemeth

 

Les grands chefs pour ambassadeurs

Avec son physique en lame de couteau, on imagine plus facilement Thierry Constantin en accro du vélo qu’en gastronome. Pourtant, l’homme est un jouisseur et conjugue avec égal bonheur sports et plaisirs de la bonne chère.

«J’ai toujours aimé la restauration et la gastronomie. C’est tout naturellement que j’ai démarché les restaurants dès mes premiers millésimes. Je privilégie un contact direct, je me déplace chez eux, j’organise des Dine & Wine…»
 

Ici avec le chef Bert De Rycker, du restaurant Le Rawyl à Randogne. ©Sedrick Nemeth

 

Tout naturellement aussi qu’il se «sert» des grands cuisiniers comme autant d’ambassadeurs gourmands. Des chefs qui partagent la vedette avec lui et/ou ses vins sur plusieurs photos. «Le message doit être double: commercial bien sûr mais il doit aussi véhiculer des valeurs positives sur la convivialité du vin et de la cuisine, le tout mis en scène et en boîte avec la complicité créative de Sedrik.»
 

A lire aussi: Le meilleur de la Pub 2019 honore Sedrik Nemeth

Comme un artiste…

«Véhiculer des valeurs positives», dit-il. A l’heure où la plupart des encaveurs se plaignent d’un marché en perte de vitesse, les mots de Thierry Constantin surprennent. «Depuis un quart de siècle que je suis dans le métier, ces discussions reviennent en boucle. C’est toujours la faute aux autres et aux vins étrangers. Moi, je préfère me concentrer sur l’essentiel: faire de bons vins. J’aime dire que je n’ai pas de profession, mais que comme un artiste, je vis d’une passion.»
 

La main de l’homme, un raisin et la force du premier
pour extraire le divin breuvage... ©Sedrick Nemeth

 

Rejoignez Swiss Wine Valais Community, le cercle d’amoureux des vins du Valais
https://www.lesvinsduvalais.ch/community/

 

A lire aussi: A la cave du Chevalier Bayard, c’est «un pour tous, tous pour un»
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias