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Provins: Fenaco attendu au tournant. Le commentaire de Vincent Fragnière

Le rédacteur en chef Vincent Fragnière évoque les enjeux qui attendent désormais le géant agricole Fenaco, le nouveau propriétaire de Provins.

16 avr. 2020, 17:30
Vincent Fragnière, rédacteur en chef du "Nouvelliste".

Fenaco est le nouveau propriétaire de Provins. Les sociétaires ont accepté à 95% la seule solution qui leur a été proposée, puisque leurs dirigeants n’ont pas retenu l’offre valaisanne de l’entreprise Rouvinez.

En plus de ne plus être une coopérative, Provins va changer. A court terme, elle n’a plus de dette, peut enfin payer la vendange 2019 et profiter du réseau de vente de Fenaco en Suisse alémanique. A moyen terme, c’en est par contre fini des velléités d’extension, de la restauration en Valais ou à Zurich et surtout des 8 millions de kilos de raisins à transformer. Car, selon les nouveaux dirigeants, il n’y a pas de marché pour cela. Ce sera entre 6 et 7 millions de kilos. Pas plus.

Mais le nouveau propriétaire de Provins est surtout très attendu sur un autre terrain, celui de l’image et du produit. Aujourd’hui, Fenaco est le sixième importateur de vins...

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