La situation financière très difficile traversée par Provins et ses conséquences pour les vignerons ne laissent pas indifférents les parlementaires cantonaux lors de cette session de mars. Trois interpellations, un postulat et une motion ont été déposés. Les premières, formulées par des PDC et des UDC, se concentrent essentiellement sur les actions entreprises par l’Etat du Valais et sa marge de manœuvre face aux problèmes de Provins.
De son côté, la motion signée par des députés PDC, UDC et PLR demande au gouvernement valaisan d’œuvrer «pour la survie des vignerons» en fixant «le cadre légal nécessaire à un paiement d’une part prépondérante (60% du prix indicatif) de la vendange pour le 31 décembre de l’année en cours. Le solde de la vendange devant être réglé au plus tard au 31 août de l’année suivante.»
Enfin, le postulat de plusieurs élus de l’Alliance de gauche veut que Provins reste une coopérative...