«Cette nouvelle m’a donné le smile pour toute la journée.» Valentin Carron, 43 ans, est le prix culturel 2020 du canton. Une distinction qui met du baume au cœur à l’artiste visuel privé provisoirement de ses sens. «J’ai besoin de voir, de sentir. Je suis quelqu’un d’assez instinctif. Ma motivation n’était pas au top en cette période de quarantaine», confesse le natif de Fully qui se dit volontiers procrastinateur.
Cette récompense émanant de son canton d’origine, il l’accueille avec beaucoup d’émotion et un brin de fierté. Car le Valais, il y est profondément enraciné. «J’ai essayé de vivre ailleurs, à Genève, à Paris mais j’y suis toujours revenu», lâche celui qui avait reçu le prix d’encouragement en 1999 et dont des œuvres font le bonheur de l’actuel Musée cantonal d’art.
Le Valais comme matériau
C’est que le Vieux-Pays lui a beaucoup donné en termes d’émotions, de souvenirs. Et qu’il est...