Grosse semaine. Là-bas à Genève où le Parlement s’attèle au budget, tout en bruissant des derniers démêlés de l’affaire Pierre Maudet. Ici en Valais où le canton et les trois hôtels de Sion s’apprêtent à accueillir vendredi une centaine de députés du bout du lac sur invitation du premier citoyen genevois, le Valaisan Jean Romain. Jean-Romain Putallaz, pour replacer le personnage, qui a abandonné il y a longtemps son patronyme pour un nom de plume plus classique. Ou classieux. «C’était aussi pour marquer la différence avec mon frère, François-Xavier qui est également philosophe et qui écrit des livres», explique le politicien né à Sion.
Vers l’horizon dégagé
Pas question de chercher dans cet abandon une volonté plus nette de marquer la distance avec le canton que ce radical libre-penseur a quitté pour ses études il y a quarante-cinq ans. «Le Valais ne voulait pas de moi dans les années 70....