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Prends garde, sous mon sein la grenade. Par Malika Pellicioli

27 févr. 2020, 10:00
Malika Pellicioli, réalisatrice.

Une chanson de Clara Luciani a été adoptée par les manifestant·e·s descendu·e·s dans la rue pour lutter contre les violences domestiques. Avant elle, il y a eu d’autres chansons, comme «Balance ton quoi» de l’artiste belge Angèle. Mais le refrain de Clara Luciani «sous mon sein la grenade» décrit précisément la période révolutionnaire que nous sommes en train de vivre. Elle cherche à revendiquer la puissance et la force des femmes: «Sous la rondeur et le côté rassurant du sein se cache la puissance sous-estimée des femmes», dit-elle.

Peut-être que ce qui distingue les chants révolutionnaires marxistes-léninistes, guevaristes ou franquistes, des chants féministes, c’est l’humour. Je pense que l’humour est (et devient) l’arme des femmes. D’ailleurs, le 14 juin nous pouvions entendre plusieurs chansons inventées pour l’occasion. A chaque fois, le point commun, c’est la dénonciation par le rire! Faire la guerre autrement. Se faire entendre différemment. Hacker le système...

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