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Précarité: pour s’en sortir, il faut demander de l’aide rapidement

Entre Noël et Nouvel An, «Le Nouvelliste» consacre une série sur ces Valaisans qui affrontent la précarité. Les premiers mois sont décisifs. Ceux qui s’en sortent demandent de l’aide rapidement et luttent contre le temps pour ne pas accumuler des dettes rédhibitoires.

27 déc. 2018, 18:01
Julie*, ancienne serveuse, raconte comment elle quitte petit à petit la précarité.

«En quatre ou cinq mois, on peut toucher le fond. La pauvreté est un engrenage. La situation se dégrade jusqu’à devenir incontrôlable.» Jusqu’ici, le parcours de vie de Julie*, 28 ans, a été sinueux. Aujourd’hui, elle semble proche de quitter la précarité. Elle devrait bientôt obtenir un nouveau CFC et elle préfère rester anonyme. Dans un café, autour d’un thé, elle raconte. «Pendant longtemps, j’ai vécu avec des salaires relativement bas, mais j’étais en couple avec une personne qui gagnait bien sa vie.»

Près de 75% des bénéficiaires de l’aide sociale sont célibataires, séparés ou divorcés. Le destin de Julie bascule en 2016, au moment où elle se sépare. Elle travaille alors comme serveuse à temps partiel dans un bar de Sion, pour 17 francs l’heure. Elle gagne entre 1000 et 1500 francs par mois et ses charges dépassent largement son salaire. «Ma boîte aux lettres était devenue ma hantise....

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