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Précarité en Valais: un quinquagénaire témoigne de sa descente aux enfers

Entre Noël et Nouvel An, le "Nouvelliste" consacre une série sur ces Valaisans qui affrontent la précarité. Dans ce premier épisode, le témoignage de Stéphane Michelet, originaire de Nendaz, qui a connu les galères et la vie dans la rue. Aujourd'hui, il veut remonter la pente.

27 déc. 2018, 05:30
Stéphane Michelet tente de remonter peu à peu la pente. Il vit seul avec sa chienne Gaïa.

Se battre tous les jours. Ne pas lâcher. Pour Stéphane Michelet, ce ne sont pas que des mots. Il vit ce combat contre lui-même au quotidien. Malgré son parcours chaotique, le Nendard tient cependant debout. «J’ai toujours l’espoir de m’en sortir. Même si j’avoue que, récemment, j’ai eu un coup de mou. Je m’applique à rembourser chaque mois une partie de mes dettes et à la fin de l’année, je constate qu’avec les intérêts, la dette ne diminue pas, c’est même le contraire», confie-t-il en jetant un regard à Gaïa, sa fidèle chienne. «C’est mon médicament. Je ne sais pas ce que je ferai sans elle. Je la prends partout.» Stéphane Michelet se tait soudain. Avant de confier que Gaïa a assisté à des scènes violentes. «Elle sait par où je suis passé.»

Enfance déjà compliquée

Car le quinquagénaire revient de loin. «Cela a même commencé avant ma naissance», confie-t-il...

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